Ecole de Barbizon:
Suite à la création en 1817, d'un prix de Rome du paysage historique, les artistes peintres spécialisés dans les paysages, tels Corot ou Daubigny, prirent l'initiative de peindre leurs tableaux dans les forêts aux environs de Paris, de préférence à la fin de l'été et en automne.
Dés 1847, Théodore Rousseau et J-F Millet s'installent dans le village de Barbizon prés de Fontaineblau. Ils sont bientôt suivis par de jeunes artistes qui descendent loger à l'auberge Ganne, puis ensuite à celle d'Emmanuel Siron qui deviendra leur lieu d'exposition.
Nicolae Grigorescu:
Grigorescu n'échappe pas à la règle et dés 1862, on le retrouve à Barbizon, dans le sillage de Jean-François Millet dont il sera l'élève, sauf lors de quelques escapades en Bretagne et en Normandie où il suit à la trace quelques impressionnistes.
Dés l'age de 10 ans, Nicolae Grigorescu s'applique à peindre en Roumanie des icônes traditionnelles. Il décore ensuite quelques églises de fresques néoclassiques.
En 1861, sur sa demande, il est envoyé à Paris, en tant que boursier de l'Etat Roumain.
En 1862, il s'installe donc à Barbizon.
Il rentre à Bucarest en 1870 ou il expose les peintures de paysage et de paysans exécutées à Barbizon, puis il voyage en 1874 à Rome et Pompéï.
Entre 1887 et 1907 Grigorescu rencontre alors le succès et la jeune Maria Danciu, mère de son fils Georghe, dont il fera plusieurs portraits. Il effectue alors de fréquents allers-retours entre ses deux ateliers de Paris et de Roumanie sur les hauteurs de Campina. Il voyage en France et retourne souvent à Barbizon.
Malade des yeux, il se fait soigner par un ophtalmologue agenais, installé à Paris, le Docteur Brocq à qui il donnera une dizaine de toiles, aujourd'hui exposées au Musée d'Agen. L'essentiel de ses oeuvres se trouve cependant à Bucarest.
Avec Grigorescu, la peinture roumaine a brûlé les étapes et est passée en quelques années de l'icône à l'impressionnisme.
Peintre humaniste d'origine terrienne et paysanne, persuadé que les artistes sont animés d'une conscience collective, surprenant par la rapidité de son apprentissage et la modernité de son expression, il a ouvert la voie de l'Europe à d'autres artistes et auteurs roumains tels Brancusi ou Ionesco.
Suite à la création en 1817, d'un prix de Rome du paysage historique, les artistes peintres spécialisés dans les paysages, tels Corot ou Daubigny, prirent l'initiative de peindre leurs tableaux dans les forêts aux environs de Paris, de préférence à la fin de l'été et en automne.
Dés 1847, Théodore Rousseau et J-F Millet s'installent dans le village de Barbizon prés de Fontaineblau. Ils sont bientôt suivis par de jeunes artistes qui descendent loger à l'auberge Ganne, puis ensuite à celle d'Emmanuel Siron qui deviendra leur lieu d'exposition.
Nicolae Grigorescu:
Grigorescu n'échappe pas à la règle et dés 1862, on le retrouve à Barbizon, dans le sillage de Jean-François Millet dont il sera l'élève, sauf lors de quelques escapades en Bretagne et en Normandie où il suit à la trace quelques impressionnistes.
Dés l'age de 10 ans, Nicolae Grigorescu s'applique à peindre en Roumanie des icônes traditionnelles. Il décore ensuite quelques églises de fresques néoclassiques.
En 1861, sur sa demande, il est envoyé à Paris, en tant que boursier de l'Etat Roumain.
En 1862, il s'installe donc à Barbizon.
Il rentre à Bucarest en 1870 ou il expose les peintures de paysage et de paysans exécutées à Barbizon, puis il voyage en 1874 à Rome et Pompéï.
Entre 1887 et 1907 Grigorescu rencontre alors le succès et la jeune Maria Danciu, mère de son fils Georghe, dont il fera plusieurs portraits. Il effectue alors de fréquents allers-retours entre ses deux ateliers de Paris et de Roumanie sur les hauteurs de Campina. Il voyage en France et retourne souvent à Barbizon.
Malade des yeux, il se fait soigner par un ophtalmologue agenais, installé à Paris, le Docteur Brocq à qui il donnera une dizaine de toiles, aujourd'hui exposées au Musée d'Agen. L'essentiel de ses oeuvres se trouve cependant à Bucarest.
Avec Grigorescu, la peinture roumaine a brûlé les étapes et est passée en quelques années de l'icône à l'impressionnisme.
Nicolae Grigorescu:
le “bouquet de fleurs claires dans un vase”- cliché Thierry-Daniel VIDAL
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