Depuis le début de la Renaissance, la ville de Rome, ses ruines, ses églises et ses musées ont attiré de nombreux visiteurs, d'abord des pèlerins, puis des artistes en quête de modèles d'architecture classique. Rome est alors un musée à ciel ouvert.
Mais c'est surtout au XVIème siècle, les peintres venus du Nord de l'Europe viennent chercher l'inspiration dans la campagne romaine où la lumière est plus généreuse qu'en Flandre ou en Hollande. Ils peuvent aussi obtenir l'autorisation de visiter les collections de peinture vaticanes placées sous l'autorité du pape et de son académie d'art officielle "l'accademia di San Luca"
Parmi ces artistes voyageurs, on peut citer les hollandais Jan Van Scorel (1495-1562) qui succède en 1521 à Raphaël comme conservateur des collections du Vatican et Maarten Jacobs Van Heemskerk qui croquera à la plume sur le motif de nombreux monuments et sculptures antiques et dont les dessins sont actuellement visibles au Cabinet des estampes de Berlin.
Nicolas Poussin (1594-1665) décide lui, à 30 ans de quitter la France pour s'installer définitivement à Rome .
Le concours du prix de Rome fut institué en 1663 par l'Académie royale des Beaux-Arts pour les cinq catégories suivantes: sculpture, architecture, estampe, composition musicale et peinture. Il prit fin lors des évènements de mai 1968.
Obtenir le prix de la catégorie peinture était considéré comme le plus grand des honneurs aussi bien en France qu'en Europe. Les thèmes imposés étaient à l'origine exclusivement bibliques ou mythologiques. Le concours se déroulait en trois épreuves éliminatoires continues de six à douze heures. Les vainqueurs étaient invités à séjourner à Rome aux frais de l'Etat Français. A partir de 1803 et à l'initiative de Napoléon Bonaparte, ils logèrent à la villa Médicis.
Plus de 200 artistes français furent ainsi couronnés ( David, Ingres....) D'autres parfois oubliés figurent toujours dans le florilège de la Villa Médicis. Parmi les artistes célèbres qui ne furent pas reçus au concours , on peut citer Delacroix, Moreau, Degas....
En 1961, Balthus fut nommé administrateur de la Villa Médicis, sur décision d'André Malraux, alors ministre de la Culture. Il y imposa pendant les seize années de sa présence un style de rénovation très balthusien.
Aujourd'hui Rome et la villa Médicis accueillent toujours quelques artistes français et de nombreux touristes du monde entier, mais ne décernent plus de prix.
Mais c'est surtout au XVIème siècle, les peintres venus du Nord de l'Europe viennent chercher l'inspiration dans la campagne romaine où la lumière est plus généreuse qu'en Flandre ou en Hollande. Ils peuvent aussi obtenir l'autorisation de visiter les collections de peinture vaticanes placées sous l'autorité du pape et de son académie d'art officielle "l'accademia di San Luca"
Parmi ces artistes voyageurs, on peut citer les hollandais Jan Van Scorel (1495-1562) qui succède en 1521 à Raphaël comme conservateur des collections du Vatican et Maarten Jacobs Van Heemskerk qui croquera à la plume sur le motif de nombreux monuments et sculptures antiques et dont les dessins sont actuellement visibles au Cabinet des estampes de Berlin.
Nicolas Poussin (1594-1665) décide lui, à 30 ans de quitter la France pour s'installer définitivement à Rome .
Obtenir le prix de la catégorie peinture était considéré comme le plus grand des honneurs aussi bien en France qu'en Europe. Les thèmes imposés étaient à l'origine exclusivement bibliques ou mythologiques. Le concours se déroulait en trois épreuves éliminatoires continues de six à douze heures. Les vainqueurs étaient invités à séjourner à Rome aux frais de l'Etat Français. A partir de 1803 et à l'initiative de Napoléon Bonaparte, ils logèrent à la villa Médicis.
Plus de 200 artistes français furent ainsi couronnés ( David, Ingres....) D'autres parfois oubliés figurent toujours dans le florilège de la Villa Médicis. Parmi les artistes célèbres qui ne furent pas reçus au concours , on peut citer Delacroix, Moreau, Degas....
En 1961, Balthus fut nommé administrateur de la Villa Médicis, sur décision d'André Malraux, alors ministre de la Culture. Il y imposa pendant les seize années de sa présence un style de rénovation très balthusien.
Aujourd'hui Rome et la villa Médicis accueillent toujours quelques artistes français et de nombreux touristes du monde entier, mais ne décernent plus de prix.
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